« Tu vas te reprendre au sérieux et je t’interdis à aller en boîte encore une fois. Crois-moi jeune fille, je fais ça pour ton bien. » Disait-elle. « Pour mon bien? Pardon? Je passe ma vie à étudier comme une folle et quand je sors vous me critiquez, vous me râlez dessus.. Vous croyez que je suis une conne qui ne sait pas ce qui fait? J’ai 20 ans et je sais ce que je fais. Je ne suis plus une gamine et j’ai pas besoin de vous comme pot de colle, parce que ça m’énerve des pots de colles. » Disais-je sincèrement et puis je recevais une claque de sa part. Mon visage se tournait lors de claque. Je posais ma main sur ma joue en la regardant. Je la poussais hors de moi, partant immédiatement à courir. Je courais vers ma voiture en pleurant. Et puis, je finissais par me mettre en route pour prendre de l’air. Durant le trajet, je séchais mes larmes. J’en avais marre de ma vie. J’en avais marre qu’ils soient toujours sur mon dos. Je veux vivre ma vie merde. Je suis capable de me débrouiller seule. Qu’est-ce qu’ils veulent de moi? J’étudie comme une folle et ils ne se rendent pas compte. Ils veulent me protéger en me privant de tout. Leur but est que je sois la fille parfaite. Ce n’est pas moi. Je me sens étouffée. J’ai juste envie de crier au meurtre avec toute la haine que j’ai accumulé au fur et à mesure. J’avais besoin de m’évader et j’ai tout de suite pensé à William. J’allais toujours vers lui quand j’ai besoin de me changer les idées. Il est toujours là pour moi et ça ne va jamais changer entre nous. En parlant de lui, mes parents se doutent que je vois quelqu’un en dehors des cours. Bien sûr, je n’ai rien dit parce qu’ils vont virer fous. Ils veulent tout prévoir pour moi. Ils m’ont même trouvé l’homme parfait pour moi. Je n’en peux plus.

J’arrivais enfin à un immeuble abandonné où William et ses potes vivaient. Je débarquais de la voiture, me dirigeant alors vers sa demeure. J’entrais dans celui-ci, montant les escaliers pour arriver dans son chez lui. Les yeux légèrement rouge, je frappais à sa porte, attendant que quelqu’un m’ouvre. Je reniflais un peu, séchant mes larmes avec mes doigts. Lorsque la porte s’ouvrait, je relevais mon regard perdu vers la personne. C’était William.« Hey.. Je peux passer la nuit ici s’il te plaît? »