nom ⊱ Blackwood, simple et efficace. prénom ⊱ Si sa carte d'identité comporte deux prénoms, il n'en mentionne en général que le premier, Pacey. Peu de gens savent que Philip est son second prénom. surnom ⊱ Il est parfois surnommé Pace, ou Woody. âge ⊱ Il a eu 27 ans cette année. date de naissance ⊱ Un 23 septembre. lieu de naissance ⊱ Londres, Angleterre. nationalité ⊱ Britannique. origine ⊱ Son accent montre des origines anglaises assez marquées. métier ⊱ Infirmier.  orientation sexuelle ⊱ Hétérosexuel.  situation civile ⊱ En couple. caractère ⊱ Souriant, généreux, passionné, travailleur, intelligent, ouvert. Mais aussi maladroit, routinier, casanier, un brin solitaire et tête en l'air.  ressemblance avec Philippe de la Belle au Bois Dormant ⊱ Il est celui qui a sorti sa petite amie d'un coma de trois mois, tout comme Philippe a réveillé Aurore de son long sommeil forcé. groupe ⊱ Carl. signes particuliers ⊱ Son accent se remarque de loin à l'hôpital, et tout le monde sait quand il est dans les parages - Il lui arrive de prendre ses pauses dans la chambre des patients dans le coma, il y mange son sandwich en leur racontant les derniers petits potins de l'hôpital. - Il adore les animaux, a adopté un chien il y a quelques années, et possède un cheval que ses parents gardent dans leur maison de campagne. Il a d'ailleurs songé à devenir vétérinaire un temps.

L'enfance du jeune Pacey n'a pas été très ordinaire. Il est né à Londres même dans une famille de comptables, qui stressés par leur travail prenant et la vie infernale en ville ont décidé de tout plaquer pour déménager à la campagne, à une heure de route de Newcastle, dans une ancienne ferme qu'ils ont entrepris de rénover. Madame a retrouvé un poste similaire au sien à la mairie pendant que Monsieur s'est reconverti en facteur, métier qui lui permettait de connaître tous les habitants de leur village et de pouvoir s'occuper de retaper leur habitation chaque après-midi. Le petit Pacey adorait grimper dans les arbres, jouer à cache-cache dans le grenier avant sa petite sœur, courir dans les champs avec le chien du couple de voisins trop âgés pour le promener eux-même. Une enfance en plein air. Jusqu'à ses dix ans, il put fréquenter l'école communal et rentrer chez lui chaque soir. Mais au collègue, les choses furent plus compliquées à gérer. Soit il se rendait au collège le plus proche, avec une heure trente de trajet par jour, soit il choisissait l'internat. La deuxième proposition fut votée à l'unanimité, et deux grosses valises plus tard, il montait dans le bus qui le conduisit dans le pensionnat qui hébergea toute son adolescence. Ou presque. A seize ans, il émit le désir de changer d'école pour se rapprocher d'une grande ville, pour pouvoir sortir en soirée comme tous les jeunes de son âge. Proposition acceptée par ses parents. Il rejoint alors Newcastle. Sa scolarité se passa sans encombre jusqu'à ses 18 ans.

Quand fut venu le temps de choisir son orientation, il choisit de se diriger vers la médecine. Il a toujours voulu soigner les gens, et son stage chez un vétérinaire l'a un peu dégouté de cette profession. Sa première année, il la passa à Édimbourg. Et il déchanta rapidement. Beaucoup trop de théorie, pas assez de pratique, et surtout, mille fois trop de compétition. A 19 ans, il changea d'orientation et choisit une formation d'infirmier. Métier bien moins "sexy" aux yeux des filles, mais qui correspondait beaucoup plus à ses envies. Il voulait du contact avec les patients. Deux ans de formation plus tard, le voilà infirmier pour de bon, avec un job dans une petite ville écossaise. Il est certes loin de ses parents, de sa famille et de ses amis, mais son caractère facile lui permet de facilement s'intégrer en ville. Les patients dont il s'occupe l'adorent, surtout les petites mamies qui le trouvent à croquer et qui ne cessent de lui demander si il a quelqu'un dans sa vie. Il répond que non, mais qu'il ne cherche pas vraiment, qu'il a le temps puisqu'il n'a même pas trente ans. Sans pour autant être un séducteur et un coureur de jupon, Pace aime profiter de la vie, et aime faire tout ce qu'il a envie de faire sans forcément qu'une fille essaye de le brider. On pourrait presque le qualifier de solitaire. Et pourtant, il est à présent bel et bien engagé dans une relation, dont les débuts ont été plus qu'inhabituels.  

Pacey, contrairement à ses autres collègues qui déjeunent en salle de pause ou dans le parc de l'hôpital quand le temps le permet, aime emmener son sandwich et le manger dans les chambres des patients plongés dans un coma profond, surtout ceux que leur famille à abandonné pensant qu'ils ne se réveileraient jamais. Il aime s'asseoir dans le fauteuil à côté d'eux, et leur parler tout simplement. De tout, de la vie à l'hôpital, des potins qui y circulent, parfois de l'extérieur aussi. Il est persuadé qu'une partie de ses patients entendent un peu ce qui se passe en dehors de leur bulle. Mais il n'aurait jamais pensé réussir à réveiller quelqu'un. La patiente de la chambre 34 était une jolie jeune fille. Il avait cru entendre qu'elle avait subi un grave accident, et que depuis trois mois, impossible de la sortir du coma dans lequel elle était plongée. Elle était celle qui était le plus proche de lui en âge, celle qui qui il passait deux fois par semaine quand il le pouvait. Un midi, juste après avoir fini sa canette de coca et avant de reprendre son service, il remarqua une larme qui avait coulé sur sa joue. Curieux pensa-t-il. Il s'approcha d'elle, et posant ses doigts sur sa joue, fit disparaître la goutte d'eau. Presque instantanément, la jeune femme ouvrit les yeux. Il en fut presque choqué. Il courrut immédiatement chercher l'infirmière qui s'occupait d'elle. Pendant trois jours, presque comme un petit garçon qui aurait fait une bêtise, il n'osa pas retourner dans la chambre. Puis, un lundi, presque timidement, il apporta à nouveau son repas dans la chambre 34. Elle était à demi-assise dans son lit, l'air bien réveillée bien qu'encore un peu pâle. "Pacey c'est ça ? Le garçon qui venait manger en ma compagnie et qui me parlait ? Je t'entendais tu sais ..." Un sourire se dessina sur ses lèvres. "C'est à ton tour de me parler je crois maintenant." Elle avait quelques trous de mémoires, surtout concernant les derniers mois avant son coma, mais il apprécia tout de suite sa personnalité. Pendant le mois que dura sa rééducation, il vint lui rendre visite tous les soirs, l'encourageant quand elle baissait les bras, la grondant quand elle en avait trop fait. Il l'embrassa le soir précédant sa sortie définitive, et elle vint le retrouver dans son appartement le jour suivant. Une bien drôle histoire d'amour je vous avais dit ...

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