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 We said out loud, we never said ☯ (ft. William)


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Rafael S. Harvard
Rafael S. Harvard
and he lived happily ever after
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Sujet: We said out loud, we never said ☯ (ft. William)    Lun 6 Jan - 3:01

We said out loud, we never said


   

William x Rafael


     


   
   
Encore une fois, comme à son habitude déplaisante, le patron m’avait appelé à la dernière minute puisque deux des employés du Café-Librairie étaient malades. Malades, c’est un bien grand mot puisque, en chemin pour le boulot, j’ai vu les deux tourtereaux assis sur un banc de parc. Évidemment, quand on est malade, on va au parc. Mais bon, je ne m’en plaignais pas plus que ça puisque, à chaque fois que je travaillais, ça me permettait d’avoir une excuse valable pour sortir de chez moi et donc, m’éloigner un peu de la supervision très intense et rapprochée de ma mère. Je travaillais au Café depuis un peu plus d’un an, et, en dehors de l’école, c’était un des seuls endroits où je me sentais bien, où je n’avais pas à avoir peur de ma mère, puisqu’elle n’y venait jamais. Pour une si belle journée ensoleillée, le Café était étrangement assez occupé, d'habitude, les amateurs de bon café et de lecture viennent durant les jours pluvieux. J’étais calmement en train de faire le service quand je remarquai William qui venait d’entrer. Il était un genre d’employé de remplacement qu’on appelait rarement. Probablement qu’il rentrait pour remplacer le deuxième "malade-imaginaire". Lui, comme les autres employés du Café, participait activement aux rumeurs qui circulaient au sujet de mon orientation sexuelle. On se moquait un peu de moi, et pour être tout à fait sincère, ça commençait vraiment à m’énerver. Je n’étais pas du genre à faire un drame d’une situation aussi banale, mais, ça faisait environ six ou sept mois que ça durait. Le truc avec leurs mauvaises plaisanteries, c’est qu’il m’était impossible de savoir si ce n’était que de simples taquineries entre collègues ou si c’était des remarques méchantes ou des insultes à mon sujet. Quoi qu’il en soit, je décidai de ne pas me laisser atteindre par leur humour douteux, et de faire comme si je ne me rendais pas compte des blagues qu’ils faisaient à mon sujet.  Finissant de prendre les dernières commandes, je jetai un coup d’œil à l’arrière du comptoir, pour savoir qui était en charge des préparations avec moi. Coup de chance, ce cher William était en train de préparer un latté, ce qui voulait dire que, en plus de faire le service et de préparer les cafés et la nourriture, j’allais devoir faire la conversation avec lui. Qu’on se le dise, sept heures avec la même personne sans se dire un mot, c’est pénible. Alors, rassemblant mes énergies et ma patience, je me dirigeai vers l’arrière du comptoir. "Salut William ! Comment tu vas ? J'essayais d'avoir l'air enthousiasme, ce qui n'était pas vraiment difficile après quelques mois passés à ses côtés. Il me fixai de ses yeux noisettes, sans dire un mot. Ah, malaise, quand tu nous tiens. À croire qu'il est pas d'humeur aujourd'hui. "Alors, à la 7, il veut un latté à la citrouille et un muffin aux bananes. Et, à la 2, c'est un chocolat chaud et un café noir. Tu t'occupes de la 7 et moi de la 2, ça te va ?" dis-je avec le sourire. Je tentais de l'inclure dans les décisions et tout, pour pas qu'il se sente mis à part, alors que j'essayais moi-même de ne pas rougir devant l'évident malaise qu'il y avait entre nous deux.
   
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William R. Hodges
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Sujet: Re: We said out loud, we never said ☯ (ft. William)    Mar 7 Jan - 18:04

©ciitroon
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Comme à chaque fois, la clochette de l’entrée sonna à mon entrée dans la boutique. Le contraste de lumière en pénétrant dans le café aux meubles de bois sombre m’obligea à laisser un petit temps à mes yeux avant de m’habituer à la pénombre. Une fois mes yeux mis à jour, c’est un sourire qui remplaça mon froncement de sourcil. Trois pas me suffirent pour saluer d’une poignée de main mes collègues voguant un peu partout, au rythme des vas et viens des clients. Très vite, le patron me mis la main dessus, me faisant comprendre clairement de ne pas traîner ici, d’aller me changer et de me mettre au taf.

Même en tant qu’employé occasionnel, la tenue était de rigueur et heureusement elle n’était pas des plus contraignantes. J’enfilai ce maillot noir pas assez moulant à mon goût, le tablier vert à l’effigie du café-librairie et fila en salle. J’aimais cette ferveur, même si le soir venu j’étais bien content de déposer les armes. Ouvrant la porte tel le héros tant attendu, trois pas élancés tel des petits sautillements d’athlète et me voila posté derrière le bar, fidèle au poste ! Les commandes ne se firent pas attendre et très vite je fus débordé mais toujours enthousiaste et dans la bonne humeur jusqu’à ce qu’à nouveau le patron débarque et pousse sa gueulante ! Un simple coup d’œil pour voir que les clients le fixer, avouez qu’il y avait mieux comme fond sonore pour boire un café et lire un bouquin.  C’est en finissant un café latte que je tombai nez à nez avec Rafaël, autre collègue. « Salut William ! Comment tu vas ? »  Un coup d’œil à son égard et voilà tout, j’avais perdu la bonne humeur de mon arrivé. Entre Rafaël et moi, nos relations avaient toujours été courtoise sans plus, enfin de son côté. Disons que Raf’ est quelqu’un d’assez atypique, sans doute par ses manières dont il ne se rend même pas compte. Il est aussi l’objet de plaisanterie sans grand importance dont j’aime participer ! Ba quoi ! Tous ceux qui me connaissent savent que je suis un chieur né seulement là, l’envie n’y était pas !

« Alors, à la 7, il veut un latté à la citrouille et un muffin aux bananes. Et, à la 2, c'est un chocolat chaud et un café noir. Tu t'occupes de la 7 et moi de la 2, ça te va ? »

Tel un marine, je fis un signe de la main  « Ok chef ! » Les dents serrées, j’exécutai la commande demandée. Les heures passèrent, plus vite que prévus. Très vite, je changeai de poste, troquant le bar pour le service, à croire que mon charme plaisait aux clientes et paraissait-il que les ventes augmentés.

Un plateau à la main avec un machiatto et un chocolat liégeois, c’est en direction de la table numéro huit que je me dirigeai quand j’esquivai de peu. Lui légèrement penché pour débarrasser une table, je passai derrière lui, le frôlant de très près en finissant par un petit coup de hanche, un sourire en coin et un clin d’œil à son égard. La bonne humeur était de retour, le package allant avec aussi.
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Sujet: Re: We said out loud, we never said ☯ (ft. William)    Jeu 9 Jan - 0:23

We said out loud, we never said


 

William x Rafael


   


 
 
Même si ça me faisait un peu mal à l'âme de l'avouer, travailler avec William n'était vraiment pas si mal que ce que je pensais. En fait, quand on apprenait à faire abstraction de son humour douteux et de ses overdoses de confiance en son sex-appeal, c'était un bon gars, il était plutôt sympathique, même s'il n'en donnait pas l'impression avec ses airs de grand imbécile. J'avoue que nos débuts avaient été très difficile. Pour tout vous dire, la première fois que j'ai travaillé avec cet espèce de bonhomme, je lui ai renversé un peu de café dessus, il me l'a pardonné difficilement. Disons qu'on ne m'avait jamais giflé avec une main remplie de crème fouettée auparavant. Et puis, en croyant qu'il me détestait, je ne lui ai pas vraiment reparlé, de peur qu'il sorte encore sa crème fouettée. Mais aujourd'hui, c'était différent. Pour la première fois depuis des mois, il m'avait fait me sentir à l'aise avec ses sourires et ses regards furtifs.

Pendant que je débarrassais une table, il est passé derrière moi, et disons qu'il est pas passé très loin de me faire tomber par terre avec son coup de hanche. Involontaire ? Non, je crois pas. Avec le sourire et le clin d’œil qu'il ma lancé directement après, j'en déduis que c'était tout sauf involontaire. Je décidai de ne pas vraiment en faire cas, plaçant cet évènement dans la catégorie "blagues douteuses" du dossier William qui se trouvait dans ma tête. Je continuai de travailler, essayant de ne plus y penser. "Mais qu'est-ce qu'il voulait dire ce clin d’œil ?" me chuchotais-je, perplexe. Pour tout ce que j'en savais, il était hétéro. Au Café, il essayait toujours de draguer les clientes en montrant ses muscles et en portant les vêtements les plus serrées que j'aie jamais vus. Et puis, il n'était pas rare que, en plein milieu d'un quart de travail, il fasse une "pause" pour répondre aux milliers de textos qu'il recevait, probablement de ses nombreuses admiratrices. On devrait donner des billets avec son numéro aux clientes, pour qu'elles puisse prendre rendez-vous avec le fameux et très tactile Dr. Hodges.

Son charme ne me laisserait pas indifférent, je dois l'avouer, il est très séduisant, mais beaucoup trop arrogant pour moi. Le genre qui se la pète même quand il est seul chez lui avec son chat de compagnie. De toute façon, il avait probablement une copine, ou des copines. Et plusieurs IST du même coup, bon, d'accord, mes jugements étaient vite faits, mais avec ce genre de gars, je n'ai habituellement aucune pitié. Et, comme on dit, ce qu'on ne sait pas ne nous fait pas de tord.

La moitié de mon quart avait sonné, et donc, ça voulait dire la pause, enfin ! Ce n'est pas que travailler au Café était vraiment épuisant mais, après 3 heures debout à faire diverses boissons et à courir un peu partout dans la salle, les crampes aux jambes commençaient à se faire sentir. Les pauses étaient d'une durée de 45 minutes, ce qui me laissait amplement le temps de manger et de relaxer un peu, voire même de faire une sieste, avant de retourner travailler pour une autre 4 heures consécutives. Je dis à un employé que je prenais ma pause et que je serais derrière s'il y avait quoi que ce soit avant d'accrocher mon tablier vert foncé sur un crochet et de partir vers l'arrière salle, qui était strictement réservée aux employés.


 
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Sujet: Re: We said out loud, we never said ☯ (ft. William)    Dim 12 Jan - 20:30

©ciitroon
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Les relations avec les hommes ont toujours été assez simples et naturel pour moi. En fait, à y penser, les relations l’ont toujours été quelques soit la personne que j’avais en face de moi. Personne ne m’a jamais vraiment impressionné, même pas le directeur de l’orphelinat où j’ai grandis, qui été parfois loin d’être commode. Je ne sais pas d’où me vient cette faculté à être à l’aise avec chacun et à transmettre aussi cette détente puisque très souvent, je passe avec tout le monde, à des degrés différents. C’est donc sans grand étonnement que l’intégration se fit sans problème au café-librairie. Mes collègues féminines aiment mon charme et mes collègues hommes apprécient mon côté flambeur et impulsif.  Pourtant avec Rafaël se fut différent. Très vite je fus mis dans le bain des rumeurs et préjugés et bizarrement, sans véritablement en parler et me l’avouer, je n’étais pas des plus à l’aise avec celui que j’avais du mal à cerner. Cela n’empêcha pas le jeu et le fait d’être moi mec, le mec taquin et surtout charmeur en connaissant ses tendances.

La furtive mauvaise humeur passée, le naturel revint au galop et l’envie de m’amuser également. Pas de bol pour ce cher Raf’, today ce sera lui ma proie et le jeu allait débuter maintenant. Un rapprochement physique bien placé alors que j’étais sur le chemin d’un service, un sourire en coin comme je sais si bien le faire, un coup d’œil pour voir sa réaction et oui ! Le jeu venait de commencer !

Le boulot repris pourtant le dessus, des clients à servir et parfois à charmer pour augmenter la cagnotte du pourboire, des assiettes à débarrasser, des clins d’œil à donner … Et oui c’est tout un métier d’être serveur. Une heure et demi environ passèrent sans que j’en vois quelques choses, c’était ça l’avantage ici, c’est que le boulot me plaisait, assez étonnant d’ailleurs car j’étais du genre à me lasser très vite mais ici, bien que cela faisait déjà 5 mois que je bossais là et bien j’appréciais toujours de passer la porte du café-librairie pour voir la gueule de petits enfoirés que j’appréciais bien et qui me servait de collègues. Une heure et demie était donc passé et ce fut ma gorge sèche par la poussière des vieux livres et mes jolis mots sans cesse répétés qui tira la sonnette d’alerte. Une fois mes dernières assiettes terminées et voyant la salle se désemplir un petit peu, je passa au bureau du boss pour lui annoncer que je prenais un petit quart d’heure de pause. Bien que ce dernier n’est pas eu le temps de donner son accord, je retirai mon tablier et alla dans la salle réservé pour les moments de coupure où je retrouvai mon cher ami Rafaël. Je passai à ses côtés, ouvrit la porte de mon vestiaire, y sortis une grande bouteille de coca et avant d’y boire au goulot, je lui lançai un simple « bon appétito » tout en le regardant manger ses raviolis.
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Sujet: Re: We said out loud, we never said ☯ (ft. William)    

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